Cellularité de l'algèbre de Hecke de G$(r,p,n)$

Résumé

L’algèbre de Hecke $\mathcal{H}$ du groupe de réflexion complexe $G(r,1,n) \simeq \mathbb{Z}/r\mathbb{Z}\wr\mathfrak{S}_n$, également appelée algèbre de Ariki–Koike, est une généralisation des algèbres de Hecke de type $A$ et $B$ (qui sont des déformations de l’algèbre de groupe de $\mathfrak{S}_n$). La théorie des algèbres cellulaires de Graham–Lehrer ainsi que les résultats de Murphy, Dipper-James-Mathas et de Ariki-Mathas-Rui ont permis de montrer que l’algèbre $\mathcal{H}$ est cellulaire. Par la suite, Hu–Mathas ont montré, grâce à la théorie des algèbres de Hecke carquois, que l’algèbre $\mathcal{H}$ admet même une structure cellulaire \emph{graduée}. Dans l’exposé, nous utiliserons le fait que l’algèbre de Hecke du groupe de réflexion complexe $G(r,p,n)$ est la sous-algèbre de $\mathcal{H}$ fixée par un certain automorphisme afin d’étudier sa structure cellulaire (graduée).

Date
Lieu
Université Paris 7